Accueil          Les bâtiments          Nos professeurs          Les élèves          Quelques événements marquants          Le FAMA

 

Monsieur Deweert (15 juillet 1936 - 3 août 2016)

 

MLicencié en philologie classique et en philosophie de l’université de Louvain, Willy Deweert fait ses études secondaires au collège Saint Michel de Bruxelles, un établissement d’enseignement fameux entre tous, dirigé par les jésuites. Il entra d’ailleurs dans la compagnie de Jésus et y resta 11 ans mais comprit après un certain temps que ce n’était pas sa voie.

Son rêve de toujours était de devenir professeur de rhétorique dans le collège où il avait fait ses études mais ce rêve mit du temps à se réaliser. A Marche, il fut d’abord, après le départ du Père Stanislas, le titulaire de la classe de troisième, tout en assumant les cours de religion en poésie et rhétorique (où il était également chargé du cours d’histoire).

Monsieur Deweert était indiscutablement brillant, érudit et passionné. Au cours de religion, il nous fit notamment lire en petits groupes l’évangile selon Saint Marc et nous fit découvrir ainsi le visage de Jésus selon le disciple de Pierre. Il nous éclairait sur les grandes questions morales ardemment discutées à l’époque (années 1970).

Après le départ du Père Serge en juin 1972, il devint tout naturellement le titulaire de la classe de rhétorique et il resta au collège dans ce poste jusqu’en juin 1983 (dernière année de l’enseignement traditionnel), après quoi il rentra à Bruxelles et put enfin réaliser son rêve.

Il fut professeur de rhétorique au Collège Saint Michel jusqu’à sa retraite. En cette qualité, la presse l’interrogea parfois sur les grandes questions qui agitaient l’enseignement à l’époque (années 1980 durant lesquelles Mme Onkelinx était Ministre de l’Education en Communauté française). Plusieurs de ces articles sont présentés ici et l’on y voit s’exprimer au mieux l’honnête homme passionné de grec, de français et de latin, attentif à former au mieux les esprits des jeunes qui lui ont été confiés.

La retraite lui permet de s’adonner à sa passion : l’écriture. Son premier roman, L'Etrangère de Mantinée paraît en 1993 aux éditions Sortilèges (disparues depuis). Après un essai sur l’éducation (Eduquer pour l’éternité paru chez Mame en 1993) et un autre sur l’indécence contemporaine (La Tunique de Nessus, essai sur l’indécence paru chez Moustier en 1995), il publie chez Desclée de Brouwer plusieurs thrillers métaphysiques généralement bien accueillis par la critique et qui ont connu un beau succès public (Les Allumettes de la Sacristie – 1998, Le prix Atlantis – pour lequel il fut reçu à la RTBF par Jacques Lemaire dans l’émission La Pensée et les Hommes du 20 mai 2002 et enfin Mystalogia). On y sent l’homme travaillé par les grandes questions métaphysiques et préoccupé par la montée des fondamentalismes et intégrismes de toutes tendances.

Terminons ce portrait par un extrait de l’interview qu’il donna à La Tribune de Bruxelles du 31 mars 2005. Le but de l'enseignement est de donner une culture aux jeunes appelés à entrer dans le monde adulte. Le débat actuel autour du latin témoigne d'une dérive vers un enseignement utilitaire, “à la soviétique”. Le français, le latin, le grec, l'histoire, la philosophie ne sont pas des branches “rentables” mais elles permettent de chercher un sens à sa vie.

Monsieur Deweert est décédé à Han-sur-Lesse le 3 août 2016.

 

Pour en savoir plus sur Monsieur Deweert, quelques liens:

http://magazine-appel.be/IMG/pdf/22-23-6.pdf

http://www.e-horizons.be/77_4

https://vimeo.com/11720998 (Interview télévisée à propos d’un de ses livres)

 

_________________________

Lire ci-dessous un article sur Monsieur Deweert paru dans la revue des anciens de Saint Michel

 

                                                               Propos recueillis par Geneviève Damas (ads 88)

On le connaissait fin pédagogue, esthète, on l’a découvert écrivain, auteur d’essais, de romans mêlant subtilement la culture, les questions philosophiques et l’intrigue policière.  Y aurait-il une vie après le Collège ? Pour l’auteur d’ « Eduquer pour l’éternité », « Les Allumettes de la sacristie »  et « Mystalogia », cela ne fait pas l’ombre d’un doute.  Rencontre passionnante avec Willy Deweert.

Horizons : Est-ce que l’écriture est quelque chose que vous portiez depuis longtemps en vous ?

W.D. : Je rêve d’écrire depuis que j’ai quinze ans.  Françoise Sagan m’a beaucoup impressionné avec Bonjour Tristesse. J’ai été passionné par Le Grand Meaulnes d’Alain-Fournier.  Mais je ne savais pas quoi écrire, alors.... je suis devenu professeur, j’ai donné des cours d’écriture, j’ai poussé mes élèves à écrire des nouvelles. Quand j’ai quitté le Collège, un ami m’a suggéré de coucher sur papier mes idées relatives à l’enseignement. C’est comme cela que tout s’est enchaîné…

Horizons : Pensez-vous que toute d’écriture soit une forme de libération ?

W.D. : Toute écriture sincère a un côté thérapeutique.  Ecrire permet d’exorciser certaines choses que l’on porte en soi. Ce doit être la raison pour laquelle les critiques littéraires s’intéressent au dessous des cartes. L’inconscient conduit le roman.  Ce n’est pas la « talking cure » mais la « writing cure ».  En même temps, cela ne m’intéresse pas de savoir pourquoi c’est ceci ou cela que j’écris lorsque je m’installe à ma table de travail.  Par exemple, mes personnages sont des purs produits de mon instinct.  Je commence à leur donner une consistance et ils prennent leur envol.  Au départ, je commence à manipuler et puis le personnage m’échappe, il m’impose ses propres exigences.

Horizons : On sent vos livres baignés de votre expérience passée chez les jésuites.

W.D. : Je n’ai jamais regretté d’avoir passé douze ans chez eux. J’y ai reçu tellement et j’imagine que cela transpire dans mon écriture. Cette expérience très riche m’a même inspiré le titre des Allumettes de la sacristie. Certains petits malins recevaient des cigarettes de leurs parents ou amis lors d’une visite, mais ils oubliaient les allumettes. Où s’en procurer ? A la sacristie bien sûr. Elles disparaissaient sans arrêt. Dans Mystalogia, l’univers jésuite est également très présent. J’y ai appris que ce ne sont pas les individus les plus croyants qui sont les plus humains.

Horizons : Très vite, vous avez bénéficié d’une grande reconnaissance dans le milieu littéraire.  Etait-ce important pour vous ?

W.D. : La reconnaissance est essentielle. Ceux qui publient à compte d’auteur passent à côté de quelque chose de fondamental. En littérature, comme dans tout art, il faut que quelqu’un vous reconnaisse. Tant qu’un artiste n’est pas reconnu, il ne pourra jamais se situer. Ceci dit, à notre époque, il faut un peu de chance… Ce fut le cas pour Les Allumettes de la sacristie, j’ai, en effet, rencontré Paul Germain, présentateur de l’Ecran Témoin à l’ époque, qui voulait m’inviter pour le sujet « Dieu est-il de gauche ? ». Il m’a demandé, comme il le faisait pour chaque invité, si j’avais publié un livre récemment. Je lui ai répondu que je venais d’achever un manuscrit mais que je n’avais pas encore d’éditeur. Il m’a proposé de le lui envoyer et la veille de l’émission,  s’est mis à le lire.  Cet Ecran Témoin-là fut assez corsé, d’autant plus que, sur le plateau, je me trouvais face à Monseigneur Léonard et, le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne partageons pas toujours les mêmes opinions. L’émission touchait à sa fin. En guise de clôture, Paul Germain a présenté les différents livres écrits par ses invités et a terminé en brandissant mon manuscrit : « Je l’ai lu, c’est passionnant, cherche éditeur ». Le lendemain, j’ai reçu plusieurs coups de téléphone dont celui de Desclée de Brouwer. Et Les Allumettes de la sacristie est devenu un best-seller…

Mais la gloire est un miroir aux alouettes. Après Les Allumettes, j’ai été assailli. Si la gloire devient pour l’artiste une drogue, il est perdu. Il suffit d’entendre et de voir le désenchantement des anciennes vedettes. Je crois que les vraies grandes œuvres naissent dans l’obscurité. Plus on est célèbre, plus on devient stérile. Le roman qui a suivi, Mystalogia, que je trouve pour ma part plus abouti, a connu moins de succès. Comme je le pressentais, on m’a oublié, très vite.  J’ai vécu là une expérience intéressante.

Horizons : A quoi vous attelez-vous actuellement ?

W.D. : J’ai achevé un manuscrit qui s’intitule Le Protocole de Dieu.  Mais je dois le retravailler car je n’en suis pas satisfait. Seulement, je n’ai pas encore mis le doigt sur ce qui ne fonctionne pas. Je trouve ma fin trop spectaculaire. Le monde va à vau-l’eau et je donne la parole à Dieu, qui décide d’intervenir. Ce procédé me paraît trop sensationnel. Alors, je cherche. Je ne suis pas pressé.

Horizons : Quels sont les auteurs qui vous passionnent ?

W.D. : Alain-Fournier, Buzzatti, Sinoué, Deon, Raspail, Camus ont influencé mon travail. Mais je suis un lecteur inconditionnel de romans policiers : Andréa Camilleri, Henning Mankell, Donna Léon. Je trouve que le polar et la science-fiction sont venus dynamiser et renouveler considérablement le genre romanesque. J’aime les romans policiers à dimension humaine où l’intrigue est secondaire à la construction du personnage. Mais aujourd’hui, je lis plus pour me distraire que pour m’instruire.

Horizons : Y at-il une vie après Saint-Michel ?

W.D. : Evidemment, c’est indispensable. Quand je donnais cours au Collège, j’y exerçais mon métier. Aujourd’hui, par l’écriture, je vis mon rêve.  Après le métier, si on a la chance d’avoir la santé, il se présente un temps pour réaliser son rêve, qui n’est de toute façon jamais conforme à l’image mentale qu’on porte en soi. En même temps, je suis sentimentalement très attaché à Saint-Michel et en particulier au Saint-Michel de mon enfance pendant lesquels des jésuites de grand format m’ont montré le chemin.

Horizons : Et si c’était à refaire ?

Si à vingt ans j’en avais eu l’inspiration, j’aurais plongé tout de suite dans l’écriture.

Horizons : Qu’est-ce qui  vous enthousiasme aujourd’hui ?

W.D. : La naissance des enfants, une victoire de Justine ou de Kim, une grande découverte, le débarquement, tout cela m’enthousiasme. J’aime toujours revoir Paris brûle-t-il  ou Le jour le plus long à la télévision. Ce qui me fascine, c’est la victoire de la vie sur la mort, quand le droit l’emporte sur la barbarie, lorsque le printemps renaît.

Horizons : Y a-t-il des choses qui ont le don de vous mettre en colère ?

W.D. : Aujourd’hui, ce qui m’inquiète c’est l’évolution de la société, le mensonge systématique organisé, l’égocentrisme, le vide moral des gens. Les premières victimes de ces tendances sont les jeunes.  La jeunesse m’inquiète parce qu’elle est incapable d’envisager l’avenir. Je pense qu’un jour, il y aura un retour de flammes. L’évolution de l’Eglise, le terrorisme, les profanateurs, les pyromanes, la pédophilie me font peur…Il y a toute une série de phénomènes, de cancers sociaux face auxquels l’homme ne trouve pas de remède.  Mais je garde foi en lui.  Lorsque l’homme se trouve dos au mur, il invente l’échelle.  Je suis sûr qu’il parviendra à s’en sortir, même s’il n’en reste plus qu’un seul. Et puis il y a Dieu, cette fascinante inconnue…

Interview parue dans Horizons, le trimestriel de l’Association Royale de Ancien(ne)s Elèves du Collège Saint-Michel à Bruxelles (N° 59 de mars 2006). – Merci à Michel Jadot, le rédacteur en chef de ce magazine qui m’a permis de reproduire cet article.

_________________________

Il y a quelque chose d’un peu homérique chez ce philologue passionné qu’est Willy Deweert. Une impétuosité et un enthousiasme doublés d’une vigoureuse rage de convaincre. Ses élèves s’en souviennent, à qui il enseignait jusqu’il y a dix ou quinze ans le français, le grec et le latin en classe de rhétorique au collège Saint-Michel de Bruxelles.

Aujourd’hui, à 75 ans, l’ancien jésuite - resté douze ans fidèle à la Compagnie de Jésus - manie une plume alerte. Inventeur du thriller mystique, l’auteur des "Allumettes de la sacristie" (Desclée de Brouwer, 1998 - Points, 2000) et du "Manuscrit de Sainte-Catherine" (Mols/DDB, 2010) n’aime rien tant qu’à fureter dans les caves et dédales du Vatican. Il y faut vraisemblablement aussi quelque goût de la provocation.

Dès 1993, il publiait un ouvrage ambitieux, "Éduquer pour l’éternité", où il interpellait son lecteur sur la place des jeunes et l’avenir de l’enseignement. S’inquiétant en toute légitimité de la vocation des branches scolaires pourvoyeuses d’âme et de sens à l’heure d’une société obsédée par la "rentabilité" des filières.

Deux ans plus tard, à travers "La Tunique de Nessos", Willy Deweert commettait un second essai, sur l’indécence contemporaine et le risque d’appauvrissement de la personne humaine. À présent, il revient en force sur le sujet, cette Indécence à laquelle il prête même une lettre majuscule pour en souligner dûment la gravité.

L’indécence, mais qu’est-ce donc ? Notamment ce qui choque par sa démesure, dit-il. Pour notre époque plus singulièrement, une prépondérance du matériel, du particulier, du présent et du profit sur le spirituel, l’universel, l’humain et le social. "C’est le refus, conscient ou inconscient, d’essayer de rompre le monopole d’un système qui a pris les êtres humains en otages."

Qu’on se le dise, il n’entend pas ce livre comme le propos d’un gauchiste aigri ou d’un pamphlétaire haineux, mais d’un homme excédé par tant d’arrogance, d’outrecuidance, de perversité et de cupidité. Un homme qui ne se résigne pas à la fin de l’histoire, c’est-à-dire à une postmodernité qui consacrerait définitivement l’individualisme forcené, et toutes les boulimies d’un ego maladivement dilaté.

Indigné, bien sûr il l’est, comme beaucoup de monde. Mais il veut pousser plus loin la révolte de Stéphane Hessel. C’est à la résistance qu’il convie désormais, contre les molles collaborations dont on se fait chaque jour les tièdes et faibles héros. Car peut-être, comme disait Kant, l’homme ne possède-t-il pas les moyens intellectuels de ses ambitions. Alors, pour survivre, "chacun a besoin d’un aimant : les îles lointaines, la femme du voisin, le loto, l’indépendance; banqueter, boire, s’envoyer en l’air".

Pour être vive et originale, la mercuriale de Willy Deweert n’est pas neuve dans l’esprit de ce temps. Mais pour autant, l’auteur tente d’éviter l’écueil du "tous pourris", propos de comptoirs et slogan de tabloïd, dit-il, "totalement inapproprié dans cet essai qui s’en prend aux systèmes, à ceux qui en profitent, usurpent le pouvoir, manipulent autrui, et non à la grande majorité des citoyens du monde qui font ce qu’ils peuvent là où ils sont".

Reste que tinte la colère, quand il s’insurge contre les maquignons du foutoir socio-économique. Contre les toujours contents d’eux-mêmes, les parfaits, les sans-faute, les je-sais-tout, les coachs qui pilotent les pusillanimes "et ne voient dans les mises en garde du danger qui se profile à l’horizon que le catastrophisme de médias en mal de publicité". Contre l’adultération d’un système mis en place pour lui-même, et non plus pour l’homme; sauf un petit nombre qui en tire un profit considérable.

Pour faire bonne mesure, Willy Deweert rappelle que subsistent heureusement un tronc de valeurs collectives, des revendications écologiques, une vie associative foisonnante, des initiatives de jeunes, etc. Il demeure donc des êtres humains, des actions louables, des projets porteurs, quelques traces au moins d’un personnalisme responsable. Il n’a pas lui-même abdiqué tout espoir. "Quelques-uns se mobilisent. Ils deviennent une foule. Ils se mettent en marche."

Mais le courroux l’emporte. Il se demande où sont passés Michel-Ange, Mozart et Proust. Et à quoi servent ces opéras, ces livres, ces peintures, ces cathédrales s’il n’y a pas quelque dimension surnaturelle qui ferait de l’homme "un existant à part, unique en son genre, destiné à cohabiter avec les ‘dieux’" ? Alors, il ausculte rigoureusement la finance, la politique, l’école, l’Église, les médias, le sport, l’informatique, dans toutes leurs collusions. À travers le procès du "Je" qui, cette fois, a bel et bien fini d’être un autre. À croire que l’homme n’est plus le sujet de son monde.

Indécence Willy Deweert Mols/DDB 170 pp., env. 18,50 €

 

http://www.lalibre.be/culture/livres/article/725410/le-libelle-d-un-humaniste-fache.html

 

 

A 80 ans, Vic est encore prof de maths

 

Le sourire aux lèvres, Vic Dumont prend toujours autant de plaisir à enseigner les maths.

MARCHE-EN-FAMENNE - Vic Dumont, ancien prof de maths, soufflait ses 80 bougies hier .Il continue toutefois à enseigner pour rendre service. Portrait.

Quatre-vingts ans, et tous ses fondements! Une belle surprise attendait Vic Dumont hier au sein de l’établissement Saint-Laurent, à Marche. Collègues et amis se sont réunis pour partager un morceau de gâteau en l’honneur de ce grand passionné.

Pensionné depuis dix-huit ans, Vic Dumont n’a pas pour autant rangé ses craies, compas ou autres équerres. Durant près de vingt-cinq heures par semaine, ce dernier propose des cours de rattrapage. Et gratuitement, s’il vous plaît. «J’essaye de semer mon savoir, glisse discrètement ce petit bout d’homme au grand cœur. J’espère juste que certains feront comme moi : profiter de leurs connaissances pour aider les autres.»

Aider son prochain. Quelques mots qui pourraient résumer le personnage. Et la reconnaissance, Vic Dumont n’en a cure : «Un simple merci me suffit amplement.»

De Bruxelles à Marche

Figure marquante et sympathique de la ville de Marche, Vic Dumont a dû compter sur le hasard pour atterrir dans la région. Et sur l’amour. «Je suis originaire de Witry, explique le principal intéressé. J’ai par la suite rencontré celle qui allait devenir mon épouse. Elle travaillait ici, à Saint-Laurent. Quant à moi, j’étais à Bruxelles à l’époque et j’effectuais les trajets quotidiennement. Je l’ai fait pendant trois ans avant de trouver une place ici. Nous avons alors construit à Marche.»

Saint-Laurent, les Dumont semblent l’avoir dans le sang, puisque l’un de leurs fils officie au sein de l’établissement : «Je suis père de trois garçons et d’une fille, et grand-père de cinq petits-enfants. L’un de mes fils est prof d’éducation physique, à Saint-Laurent également.»

La relève paraît donc assurée. Ne comptez toutefois pas sur Vic Dumont pour prendre la tangente. Son équation? La bonne humeur, la passion, l’entraide et la détermination. Une volonté dont a toujours fait preuve ce grand modeste. Des maths à sa vie de famille, en passant par le football où Vic Dumont s’est également illustré. Que les busés se rassurent, leur «papy» n’est toujours pas usé.

(Article de L’Avenir du Luxembourg)

 

 

 

Retour

 

Galerie de photos (cliquez sur les photos pour les agrandir)

Caricature 1973 Willy  M Deweert 2  Article Deweert  DSCN0553 Le sourire aux lèvres,Vic Dumont prend toujours autant de plaisir à enseigner les maths.