Chaque année, au cours du
troisième trimestre, était organisée la fête du
Père Recteur, appelée fête du collège à
partir du rectorat du Père Matthieu (1973-1983). C’était un
événement très attendu organisé longtemps en amont
par les rhétoriciens.
Au cours des semaines
précédentes avaient lieu plusieurs compétitions sportives
entre les différentes classes : matches de football, de basket, courses,
saut en hauteur, etc. Ceci donnait lieu en général à des
rencontres sportives de haute qualité.
Enfin, le jour prévu se
levait. Nous avions la possibilité de dormir une heure de plus (ce que
nous appelions dans notre jargon : « la grasse ») et la cloche du Père Damien ne
sonnait donc qu’à 7 heures 30 du matin.
Après la messe solennelle
et le petit déjeuner, toutes les classes étaient
convoquées à la salle des fêtes. Au cours d’une
petite cérémonie, les rhétoriciens remerciaient le
Père Recteur pour la tâche accomplie durant l’année
(l’écriture de ce petit moment d’éloquence
était bien entendu revue par le Père Serge) ; le Père
Recteur prononçait un bref discours et ensuite, la fête proprement
dite pouvait commencer.
Dans la cour de
récréation étaient disposés des stands de jeux
divers : fléchettes, jeux de massacres, etc. Tous étaient
invités à y participer et l’on pouvait voir les professeurs
se mêler aux élèves. D’autres jeux étaient
également organisés pour les plus jeunes : chaises
musicales, tir à la corde…Des haut-parleurs disposés sur
les fenêtres de la grande salle diffusaient de la musique et les
élèves pouvaient aller trouver le rhétoricien en charge du
tourne-disque et lui demander de diffuser un morceau avec une
dédicace : certains élèves ne manquaient pas
d’humour et l’on entendit ainsi un jour la fameuse chanson de Serge
Gainsbourg « Je t’aime
moi non plus » (en version orchestrale bien sûr)
dédiée…au Père Recteur.
Un excellent repas
–où exceptionnellement les élèves pouvaient boire du
vin- était servi à midi.
L’après-midi
était réservée aux finales des compétitions
sportives.
Après le goûter
venait le moment de la tombola organisée par les
rhétoriciens ; l’un ou l’autre événement
à caractère sportif trouvait sa place à ce moment
précis : démonstration de judo, compétition.
Puis, après le souper,
venait le temps du feu de camp dans le parc du collège.
C’était le moment où les autres classes pouvaient
s’illustrer en présentant des sketches ou des chansons
humoristiques. Le célèbre « Cantique des étoiles » chanté par tous
terminait la soirée. Et le lendemain, les classes
recommençaient…
Après le rectorat du
Père Gédéon, vint un changement dans l’organisation
de la fête du collège comme en témoignent les photos
ci-jointes. Mais l’auteur de ces lignes n’ayant pas vécu
cette période, la suite de l’histoire devra être
écrite par un autre chroniqueur…
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