Monsieur Hubert Neu (15
août 1937 - )
Né à Messancy en 1937,
Hubert Neu est – avec Monsieur André Petit, professeur
de gymnastique à temps partiel, le premier professeur laïc du collège.
De 1956 à
1958, il suit un régendat en langues germaniques ; en 1959, ce régendat
fut appelé « régendat en langues », ce qui permit aux diplômés
d’avant cette date d’enseigner dans le cycle supérieur des humanités.
Il s’en
fallut de peu qu’il embarque pour le Congo chez les Pères Blancs mais le
directeur de l’Institut Sainte Marie d’Arlon où il fit ses études secondaires
–et où le Père Serge enseigna par la suite – l’avertit que le collège Saint
François demandait un professeur de langues. Il entra alors en contact avec le
Père Gédéon et lui donna son accord pour Marche (septembre 1958). La semaine
suivante arrivait son autorisation de partir pour le Congo mais Monsieur Neu décida de rester à Marche où il resta de 1958 à 1983,
moyennant une courte interruption pour cause de service militaire en 1960.
Il a enseigné
à des générations d’élèves toutes classes confondues les langues de Vondel et de Shakespeare ; c’est grâce à lui que nous
avons découvert et apprécié Guido Gezelle, Edouard Douwes
Dekker (mieux connu sous son nom de plume « Multatuli ») Herman Gorter (Ah ! ce
« Mei »,
poème fameux entre tous), Frederik Van Eeden et son Kleine Johannes, Jozef Van Hoeck
(« Voorlopig Vonnis »)
mais aussi John Boynton Priestley (An Inspector calls) et bien d’autres auteurs. Parmi ses élèves
figurent M. Derzelle et M. Deresteau
qui par la suite devinrent professeurs au collège.
Que dire de
lui sinon qu’il a d’abord et avant tout été un homme profondément bon, toujours
souriant bien que nous savons tous que les épreuves de la vie ne lui ont pas manqué.
Même si nous
l’avons beaucoup chahuté – qu’on se rassure, il ne nous en veut pas le moins du
monde- il reste l’un des professeurs les plus aimés des anciens élèves. Ses
riches archives sur la vie du collège – c’est le Père Gédéon qui les lui a
confiées et qu’il a complétées par de nombreuses photographies - comprennent en
effet nombre de cartes postales et de lettres que beaucoup d’entre nous lui ont
adressées à toutes occasions. L’aurions nous fait si nous n’avions pas gardé de
lui le meilleur souvenir ?
Il part pour
Saint Remacle en septembre 1983 et y restera jusqu’à
sa pension en 1995 ; parallèlement, il a travaillé comme traducteur juré
pour le tribunal de première instance de Marche, tout proche de son domicile et
il a également traduit quelques textes pour sa paroisse. Lorsque vint l’heure
de la retraite, Monsieur Neu n’est pas resté
inactif : secrétaire au Syndicat d’initiative de Marche, auteur de
traductions pour des revues touristiques, publication de plusieurs poèmes sur
Marche et son entité. IL est également membre du cercle historique, de
l’association du Fond des Vaux, du Musée de
Monsieur Neu a deux enfants : Frédéric et Jean-François :
devinez où ils ont été au collège ?
Merci pour
votre sourire, Monsieur Neu, merci pour vos archives,
votre aide dans la préparation de ce site web, votre accueil, votre ouverture
aux autres.
Galerie de photos (cliquez sur les photos pour
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