L’adieu au collège
La fin du collège
commença sous le rectorat du Père Matthieu (1972 – 1983).
L’enseignement
« rénové » arrive et avec lui la semaine
des cinq jours et les restrictions ministérielles :
l’élaboration d’un tas d’options, de sections que le
collège ne peut ouvrir puisqu’elles existent déjà
dans d’autres écoles voisines. Un collège qui se retrouve
pratiquement « déplumé » de ses
caractéristiques premières.
En 1982, les
éléments ne permettent plus aux responsables de continuer leur
mission éducative telle qu’ils le souhaitent. Seule la fusion avec
le voisin, l’Institut Saint-Remacle permet de reprendre des
élèves. Une fusion maximale puisqu’elle englobe la reprise
pure et simple des professeurs et des élèves.
Les derniers Franciscains quittent
leur paradis. Le chapitre provincial nomme le Père Matthieu à un
autre poste. C’est la suppression pure et simple de la communauté
éducative franciscaine. Celle-ci célèbre une messe
d’adieu dans leur chapelle : la fameuse chapelle des Pères
franciscains, consacrée en 1956 et où avait lieu chaque dimanche
une messe de 11 heures très suivie. 14 prêtres et franciscains
sont debout autour de l’autel ; parmi eux, le Père
Gédéon qui a choisi de porter une étole noire en signe de
deuil….
Pendant un certain temps, les Père
Gédéon et Jean-François, figures familières aux
Marchois occupent encore les lieux ; une partie des bâtiments est
habitée par des élèves de l’école voisine.
Puis, la mise en vente de la
propriété et de ses installations d’enseignement et de
sport est décidée. C’est la ville de Marche qui se portera
acquéreur de l’ensemble
En juin
Et c’est une partie de notre
vie à laquelle il nous fallait dire définitivement adieu ….
(Ces lignes trouvent une grande partie de leur substance dans l’article écrit par Francis Collin journaliste à l’Avenir du Luxembourg que vous pouvez lire intégralement ici)
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